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La maison Bear
Je pense que nous ne nous rendons pas assez compte de la cruauté des humains. Avons nous conscience de la vie désastreuse que peuvent avoir des millions de peluches. Entassées dans des cartons, traînées par terre dans la rue ou utilisées comme torchon voir serpillère par nos chères têtes blondes, oubliées sous un lit, en attente dans un bureau d'objets trouvés, ici le cas est bien plus grave, ce petit bear subit inlassablement la pluie, le vent, les insolations, les flash des appareils photos des urbexeurs, pour un jour finir par être débarrassé aux encombrants avec ce qu'il reste de cette maison de jeunesse.
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